Réchauffement climatique au Mésolithique

Le réchauffement provoque une rapide remontée de la mer entre – 10 000 et – 7 000, qui a dû engloutir un grand nombre de sites.  Le trait de côte atteint – 30 m. ce qui laisse encore une bonne distance entre les falaises et la mer. A l’intérieur des terres, les steppes du Paléolithique se transforment progressivement en forêts de résineux puis de noisetiers, de chênes et d’ormes. Côté faune, les grands mammifères disparaissent pour céder la place aux chevreuils, sangliers, chèvres, castors et hérissons.

L’Homo sapiens part à la conquête de nouveaux territoires. Cette période est marquée par  un outillage fin souvent en silex trouvé sur les littoraux: vestiges d’ateliers de taille à Ru Vras et Kerionoc, traces d’occupation temporaire à Troleven dans une petite vallée bien ensoleillée.

 

Forêt entamée par l’homme à la fin du Néolithique (entre -5000 et -2000)

Le niveau de la mer continue de monter doucement . Au VIe millénaire le trait de côte se rapproche du niveau actuel (- 10 m en moyenne). C’est de cette époque que peuvent dater les arbres fossilisés visibles à marée basse sur la plage de Porsmilin.

 

L’agriculture se développe ainsi que l’outillage en pierre polie, la poterie, la culture sur brûlis et  l’élevage apportés par des migrations venues du sud et de l’est. Les chasseurs-cueilleurs locaux adoptent progressivement les nouvelles techniques. La population s’accroît, se sédentarise et se distingue par l’érection de mégalithes: habitat de la plage de Portez et alignement de Kereven.

Hache polie (8,5 cm) trouvée près de Lanhir