Ce lieu-dit signifie le village des sureaux. C’est le seul site de la commune classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (1998).

Le manoir (propriété privée) figure sur le rentier de la seigneurie de Kerusas en 1479. Catherine Kerscau aurait épousé Guillaume Quilbignon vers 1455. Leur fille Mence reçoit le manoir lors de son mariage avec Alain Kerguiziau, fils cadet du seigneur de Bohars. Le domaine passe au milieu du XVIIIe siècle dans la famille Kersauzon. A la Révolution, il est la propriété du marquis de Montbourcher qui émigre provoquant la confiscation et la vente du domaine en 1795.

Le manoir, en ruines à la fin du XVe siècle, est restauré alors puis agrandi à la fin du XVIe siècle. Le portail ouvre sur une cour, avec son puits monumental, fermée par le logis en granite de Trégana et orné de  fenêtres et porte en kersanton ouvragé. À l’intérieur de belles salles avec de grandes cheminées, un magnifique escalier de pierre et une immense cave voutée. Particularité: 23 meurtrières sont encore visibles pour assurer la défense du logis.

La 2e enceinte englobe le jardin, le colombier et la chapelle dédiée à saint Claude. À proximité une fontaine alimente un lavoir et plus loin un vivier encore à débroussailler.

Possibilité de visite sur demande: manoirdekerscao.fr

Plus haut, au carrefour, s’élève une croix de 3,50 m érigée en 1898 en remplacement d’un ancien calvaire du XVe siècle.

GPS: 04°39,156’ W, 48°23,3627’ N