Nos lieux-dits sont essentiellement issus de la langue bretonne. Les Ker, lieu habité ou hameau , sont majoritaires et apparaissent à partir du Xe siècle. Ils prospèrent  avec l’essor démographique du XIIe siècle qui s’est accompagné d’une période intense de défrichement.

Nous n’avons pas, pour l’instant, trouvé de noms d’origine gauloise ou romaine. L’émigration bretonne, commencée au IVe siècle, s’accompagne d’une toponymie particulière. les Lez indique une résidence seigneuriale (Lesconvel). Les Lann  signalent un lieu consacré et deviennent Log (Locmaria) à partir du Xe siècle. Les Trev (Tregana) désignent généralement une exploitation agricole et sont remplacés souvent par les Ker; ces  mots sont suivis habituellement d’un nom de personne (Keréven, Ker Yan…) ou d’un qualificatif (bihan=petit, bras= grand, izella= bas, huella= haut, hir=long, coz=vieux, nevez= neuf…). Parfois, du fait de la transmission orale, les mots sont tellement déformés qu’ils deviennent difficiles à traduire (Keriscoualc’h). Le Ker évolue parfois en Quel (Quelarguy, Queleren, Quelerec).

D’autres noms font référence au paysage: lan = lande (Lanhir, Lanvénec, Coz Lannoc), Coat = le bois, Diry = les chênes, Creach = la hauteur, maez = champ ouvert (Mescoty, Mescam, Mescouez), pen = le bout (Pen ar Ménez, Pen ar Prat, Penandour).

Trois lieux-dits seulement sont dénommés en français: La croix rouge, Croix Normand et la Madeleine. Tous trois se rapportent à des monuments religieux.