Depuis la lois Ferry de 1882 rendant l’école obligatoire, l’école/mairie du bourg devient trop petite. Le projet d’école publique pour les filles, en face de la menuiserie Quinquis route de Kerfily, est modifié pour attribution aux garçons dès 1883. L’école prévoit deux classes dans un bâtiment bas et une maison accolée est destinée aux instituteurs. Lors d’un conseil municipal de 1884, on apprend en effet que l’instituteur doit s’occuper de 101 enfants et qu’il lui faut donc un adjoint.

Le budget est très serré, les aides gouvernementales insuffisantes et comble de malchance il y aura de nombreuses malfaçons entraînant  des contestations durables pour solder la construction. Dès 1887, les enfants bénéficient toutefois d’un préau grâce à la vente des ruines de la chapelle de Goulven.

L’école fermera en 1938 car il ne reste plus que trois élèves par suite de l’ouverture de l’école saint Joseph; elle n’est toutefois pas désaffectée. Durant l’occupation allemande, elle accueille  tour à tour les troupes ou les écoliers de saint Joseph puis des réfugiés en 1944 et même une boucherie.

En 1970, une nouvelle école mixte voit le jour, complétée par des baraquements récupérés à Brest. L’augmentation rapide de la population entraîne la construction d’une nouvelle école à Keriscoualc’h inaugurée en 1980.