Sur le GR 34, entre Trégana et Toulbroc’h, le marcheur peut avoir l’œil attiré par la présence sur le chemin ou la grève de Déolen de vieux câbles d’acier. Ce sont les vestiges des communications télégraphiques transatlantiques opérées dans les bâtiments à flanc de coteau (propriété privée).

 

La salle d’exploitation vers 1960

 

De 1879 à 1962, cette station a permis  des  communications rapides par câbles sous-marins entre 3 continents: Europe, Amérique et Afrique. Une vingtaine de personnes, 24 h sur 24 et 7 j sur 7,  assuraient ces communications et l’entretien des appareils.

Le câble Direct de 1898, sans étape à Saint-Pierre-et-Miquelon, fut un exploit à l’époque (6 000 km). Il reliait Déolen à Orleans au cap Cod (USA).

 

Notre association a édité en 2016 un livre « La grande aventure des câbles télégraphiques transatlantiques à la pointe de Bretagne » retraçant l’histoire des communications brestoises. Une réédition est  dorénavant disponible.

Tempête à Déolen, 2014

Les grottes de Déolen

Paradis des surfeurs, la crique, ainsi que celle de Dalbosc, est géologiquement une calanque. C’est une vallée jeune commencée il y a 5 millions d’années lorsque la mer s’est retirée au Miocène. Au fond, visibles sur la plage à marée basse, les falaises sont creusées de grandes grottes parfois très étroites. Attention, le cheminement dans les rochers est difficile et la mer peut remonter très vite dans la faille. Les surfeurs utilisent des voies d’accès très pentues. En haut sur le sentier côtier en direction de Trégana, il est possible d’apercevoir ces grottes.
Lors des grandes marées et en période de tempête, toute la crique peut être recouverte d’écume: les vagues et le vent la projette jusque dans la cour de l’ancienne station.